ADAGE
Responsable du projet
Myriam Pannetier-Lecoeur, chercheuse CEA au laboratoire SPEC
Le développement rapide de notre monde numérique engendre une forte demande en matière de détection magnétique. Le Projet Ciblé ADAGE a donc pour objectif de développer des capteurs plus sensibles, moins énergivores, agiles et polyvalents grâce à la combinaison d’une compréhension approfondie du nanomagnétisme, d’une nanofabrication améliorée, de nouveaux matériaux et d’architectures électroniques pour une nouvelle génération de capteurs spintroniques dotés de fonctionnalités accrues
Les défis
>Augmenter le rapport signal/bruit
>Développer des capteurs avec des propriétés réglables
>Développer des capteurs intelligents capables d’adapter leur configuration en cours d’exécution afin d’optimiser la détection
>Développer une électronique front-end et le traitement du signal
Les solutions mises en œuvre
>Mettre au point des dispositifs intégrant des concepts et/ou des architectures innovantes, éventuellement à partir de blocs de construction bien maîtrisés, en utilisant une compréhension fine du nanomagnétisme et du transport
>L’amélioration de la nanofabrication, de nouveaux matériaux et de nouvelles architectures électroniques.
Plus de précisions
Dans ce but, un certain nombre de défis scientifiques et/ou techniques devront être relevés dans le cadre d’ADAGE. Premièrement, le rapport signal/bruit (SNR) sera amélioré en visant un gain d’au moins une décennie par rapport à l’état de l’art actuel. Deuxièmement, une nouvelle génération de capteurs intelligents aux propriétés réglables (portée, linéarité et directivité), capables de couvrir diverses applications ou d’adapter leur configuration en cours de fonctionnement, sera mise au point.
À cette fin, une combinaison de simulations magnétiques, d’électronique spécifique, de nouveaux matériaux et architectures de piles, d’incorporation de concentrateurs à haute performance, de couplage avec des ondes acoustiques et d’incorporation d’effets de couple de spin, sera utilisée pour contrôler les propriétés des différentes couches magnétiques.
Le consortium
Service de Physique de l’Etat Condensé (CEA, Gif-sur-Yvette), Institut Jean Lamour (Université de Lorraine, Nancy), Laboratoire Albert Fert (CNRS, Palaiseau), Centre de Nanosciences et de Nanotechnologies (Université Paris-Saclay, Palaiseau), SPINTEC (CEA, Grenoble), Institut d’Electronique, de Microélectronique et de Nanotechnologie (CNRS, Villeneuve-d’Ascq), GREYC (CNRS, Caen), i-CUBE (Université de Strasbourg, Strasbourg), Laboratoire d’informatique, de robotique et de microélectronique de Montpellier (Université de Montpellier, Montpellier)